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Dans un monde où la santé et le bien-être prennent une importance croissante, les histoires de résilience face à l’adversité sont particulièrement inspirantes. Le dernier épisode du podcast « Les Résilientes » met en lumière le parcours de Laura, mieux connue sous le nom de Madame Shiitaké. À travers une conversation intime et révélatrice, Laura partage son expérience de vie avec l’endométriose et comment elle a transformé cette épreuve en une force motrice pour sa quête personnelle de bien-être et de sens.

Découvrez le parcours de Laura, alias Madame Shiitaké, avec l'alimentation et l'endométriose.

De l’endométriose à un réalignement 

Laura dévoile ses défis de santé avec le burnout et l’endométriose, des conditions qui l’ont poussée à reconsidérer son rapport à la santé et au bien-être. Diagnostiquée après une série d’épreuves et de douleurs, elle n’a pas laissé l’endométriose définir son identité. Au contraire, Laura a choisi de voir cette expérience comme une opportunité pour se réaligner avec ses besoins profonds, ses valeurs et ses élans de cœur.

La révélation par la nutrition holistique

Une partie significative de son voyage vers la rémission de l’endométriose implique un virage vers la nutrition holistique. Laura explique comment, en adaptant son alimentation, elle a réussi à atténuer les symptômes de l’endométriose et à améliorer sa qualité de vie. Cette révélation a non seulement eu un impact profond sur sa santé physique, mais a également éveillé en elle une passion pour la nutrition et le bien-être global.

L’épanouissement à travers madame Shiitaké

Cette passion a donné naissance à son blog, Madame Shiitaké, où Laura partage ses connaissances et son amour pour une vie saine. Elle y explore des thèmes tels que la cuisine saine, la gestion du stress et la recherche d’un équilibre dans la vie, inspirant ainsi ses lecteurs à prendre soin d’eux de manière holistique.

Conseils pour cultiver la résilience et le bien-être

Laura conclut son récit en offrant des conseils précieux pour ceux qui font face à leurs propres défis de santé. Elle souligne l’importance de l’écoute de soi, de l’alimentation consciente et de la méditation. Pour Laura, le voyage vers la guérison est non seulement une question de traitement physique mais implique aussi une transformation mentale et spirituelle.

 

Vidéo de l’épisode « Résilience et nutrition holistique : Laura, alias Madame Shiitaké, et l’endométriose. 

 


Transcription texte de l’épisode du podcast avec Laura, alias Madame Shiitaké et son parcours de résilience face à l’endométriose :

Caroline Lepinteur: Bienvenue pour un nouvel épisode. Je suis extrêmement honorée d’accueillir une amie, une véritable guerrière qui a su transformer des défis de santé comme d’un tremplin pour se réaligner à ses besoins profonds, ses valeurs et ses élans de coeur. Diagnostiquée avec un burn out puis une endométriose, elle a su faire de ces épreuves de vie une véritable force. Et grâce à ces pathologies, elle nous transmet via son blog Madame Shiitaké et tout récemment son podcast « Mange vie Aime » son amour pour la nutrition holistique qui lui a permis de mieux vivre avec ses défis de santé. Laura, bienvenue sur les résilientes! Je suis très heureuse de t’avoir avec moi aujourd’hui. Est-ce que tu peux te présenter s’il te plaît en quelques mots pour les personnes qui ne te connaissent pas encore.

Laura alias Madame Shiitaké : Alors oui, bien sûr, avec plaisir. Je dis toujours que c’est difficile de se définir, de se donner des étiquettes. On a l’habitude souvent de se présenter via la casquette du métier. Dans ton podcast, j’imagine que beaucoup de personnes vont aussi se présenter via l’étiquette de la maladie. Alors comment je me définis? Je me présente souvent comme une hypersensible. Je pars beaucoup du côté émotionnel aussi, de comment, quel est mon caractère? Quel est mon mode de vie? Donc je suis une hypersensible. Je suis multi passionnée. J’aime apprendre de tout. Alors j’ai commencé par un parcours universitaire en géographie. Alors pourquoi la géographie? C’est parce que je suis une grande passionnée, encore une fois du voyage, donc je me définis comme une slow voyageuse J’aime. Je suis passionnée par la découverte, l’exploration et indirectement l’exploration de soi, le voyage en soi. Mais j’aime, voilà, j’aime beaucoup aller à la rencontre d’autres cultures, d’autres modes de fonctionnement. J’analyse beaucoup la façon de penser, la façon de vivre des différentes. des différentes cultures. Et donc ce parcours de géographie m’a naturellement ensuite amené à être professeur d’histoire géographie. Donc j’ai eu une carrière. On va dire, en tant que prof d’histoire géo à l’Éducation nationale, pendant cinq ans, j’étais prof en lycée, en collège. J’ai vraiment eu toujours cette passion du voyage en moi. J’ai été jusqu’à emmener mes propres élèves en voyage. On a mené avec des collègues des projets, on est allé jusqu’en Grèce. Donc voilà, j’ai toujours eu cette cette flamme en moi, cette envie brûlante de découverte et d’exploration.

Caroline Lepinteur: est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu, parce que bon, là, tout va bien à ce moment-là. Où est l’ombre au niveau du tableau?

Laura: Mon moteur a toujours été ce qui me passionne et ce qui me fait le plus envie et je pense que je me suis donné vraiment corps et âme. Ça me fait penser à la nutrition holistique. Et à un moment donné, j’ai senti qu’il y avait un décalage entre tout ce que je donnais, tout le temps et l’énergie que je donnais pour ce métier, pour les élèves, pour les projets que je mettais en place. Et il y avait un décalage avec le retour. On va dire alors on ne fait pas les choses dans le but de recevoir. Moi je donnais, je donnais beaucoup, mais quand on reçoit à l’inverse du négatif, ça commence à peser, on appelle ça le prof bashing dans le jargon de l’ éducation nationale. Mais quand on est tapé du doigt, en fait constamment, que ce soit par notre hiérarchie, par notre ministère, par la société en général, les parents le fait qu’on soit par exemple considéré tout le temps comme étant tout le temps en vacances, bah, il y avait un décalage en fait entre la réalité qui était en fait on donne tellement de son temps, de son énergie qu’en fait les vacances sont un moment ultra précieux pour se réénergisé et on est souvent enfin moi en tout cas j’étais souvent malade pendant les vacances parce que c’était le moment pour moi, où la pression retombait, où je pouvais relâcher un petit peu cet investissement. Et en fait, le système immunitaire faisait un peu la dent de scie, je tiens, je tiens pendant la période de travail où je donne tout, toute ma motivation, toute mon âme et vient les vacances et là ça, ça redescend et le système immunitaire donne une réponse avec pas mal de bobos, j’ai envie de dire de maladies et ben vient le jour où finalement il y a tout qui lâche et mon système intérieur s’est effondré. Je pensais que c’était juste un surmenage. Surmenage quand on travaille trop et en fait, j’ai compris qu’en fait non, là, c’est un vrai effondrement systémique. Et donc là, il y a le système du corps qui s’effondre, le système psychique qui s’effondre et en fait, il y a un jour un matin où tu ne peux plus, tu ne peux plus te lever et tu ne comprends pas pourquoi alors qu’ il y a énormément de choses à faire en fait. Et du coup, c’est comme ça qu’est née l’ombre du tableau. Elle est arrivée et a pointé le bout de son nez via ce ce premier effondrement. Donc j’ai eu trois, quatre mois, je crois d’arrêt maladie et c’est arrivé au moment ensuite où il y a eu la pandémie où le monde s’arrête et j’ai vu ça vraiment comme un signe entre guillemets où je me suis dit, en fait, c’est le temps de la pause là. Le monde s’arrête moi aussi. Mon corps m’a alerté plusieurs fois avec ces fameuses petites maladies ou petites baisses de régime où je sentais que, vraiment, la machine commençait à s’essouffler. mais vraiment , tout début 2020 , mon corps s’arrête totalement dans le sens où j’ai des graves soucis de santé. Ça commence au niveau digestif pour ma part avec des hémorragies digestives. à un moment donné, j’ai même des hémorragies au niveau du cycle menstruel enfin, clairement, je me vide de mon sang, j’ai envie de dire et je comprends pas vraiment, ça fait peur, hein. Pour le coup, j’ai tout de suite mis un mot sur ce mal en me disant ok, c’est l’alerte rouge, tout va mal. Là, il faut s’arrêter. Et quand on voit du sang, enfin, je pense que le mon corps a choisi le meilleur moyen pour moi, pour me mettre à un stop et m’arrêter, c’est la présence de sang. J’ai voulu faire à un moment donné des études de médecine et quand j’ai compris que quand je voyais du sang, je tournais un peu de l’oeil, je me suis dit non, finalement, la médecine, ce ne sera pas pour moi. Je pense que mon corps a compris que j’avais un petit peu cette crainte de la vue du sang. Et quand je voyais ça, je me disais OK, là ça va vraiment mal. Il va falloir faire quelque chose et trouver la source du problème.

Caroline Lepinteur: Alors justement, comment ça s’est ça s’est déroulé ? est-ce que t’as été diagnostiquée assez rapidement?

Laura: J’ai toujours souffert de cycles menstruels très douloureux, marqués dès l’adolescence par des évanouissements et des vomissements. Ces douleurs, devenues une norme pour moi, ont été temporairement atténuées par la prise continue de la pilule contraceptive pendant douze ans. Après l’avoir arrêtée, mes douleurs menstruelles sont réapparues avec une intensité accrue, ce qui, couplé à des problèmes digestifs sévères, a marqué le début d’une période difficile pour ma santé. Malgré plusieurs consultations et examens, notamment des coloscopies, aucun diagnostic clair n’avait été établi pour mes soucis digestifs. C’est finalement grâce à une IRM pelvienne, prescrite en raison de mes symptômes gynécologiques, que l’endométriose profonde a été diagnostiquée. Ce diagnostic fut un choc, mais également une révélation qui m’a offert une nouvelle direction pour agir.

Caroline Lepinteur: Quelle a été ta réaction face à ce diagnostic?

Laura: Plutôt que de me laisser abattre, j’ai vu ce diagnostic comme un appel à l’action. Face à l’absence de solutions médicamenteuses efficaces pour mes problèmes digestifs, j’avais déjà commencé à modifier mon alimentation pour une digestion plus aisée. L’apprentissage du diagnostic d’endométriose m’a poussée à approfondir mes recherches et à adopter une alimentation anti-inflammatoire. Cette approche a non seulement eu un impact significatif sur ma santé digestive mais a également atténué les symptômes liés à l’endométriose.

Caroline Lepinteur: Peux-tu nous parler de la création de Madame Shiitaké?

Laura: La création de Madame Shiitaké est le fruit de mon voyage vers la guérison et le bien-être. Pendant une période de pause et de réflexion, j’ai décidé de partager mon parcours, mes découvertes culinaires et mes conseils en nutrition holistique à travers ce blog. L’idée était de partager des recettes saines, en éliminant les aliments pro-inflammatoires comme le gluten et les produits laitiers, tout en se faisant plaisir. Le blog reflète mon cheminement personnel vers une vie plus équilibrée et saine.

Caroline Lepinteur: Quels conseils donnerais-tu à nos auditeurs qui font face à leurs propres défis de santé?

Laura: Mon premier conseil serait d’écouter attentivement son corps et d’être ouvert au changement. La nutrition holistique peut jouer un rôle clé dans la gestion des maladies inflammatoires. Il est également crucial de trouver un équilibre personnel qui englobe le bien-être physique, mental et émotionnel. Des pratiques comme la méditation peuvent aider à gérer le stress, tandis que l’écriture intuitive peut offrir des insights profonds sur nos besoins et désirs les plus profonds.

Caroline Lepinteur: Comment peut-on te contacter et suivre ton travail?

Laura: Je suis active sur mon blog, Madame Shiitaké, et sur Instagram. J’ai également lancé un podcast, « Mange Vie Aime », où je continue d’explorer et de partager sur la nutrition holistique et le bien-être. Je suis toujours ravie de connecter avec des personnes partageant les mêmes intérêts et recherchant des moyens de vivre une vie plus saine et plus équilibrée.

 

Rappelez-vous ceci : vous pouvez vraiment améliorer votre bien-être et aller mieux. Il est possible de reprendre votre pouvoir personnel sur votre maladie auto-immune afin que vous puissiez faire l’expérience d’une vie épanouissante et retrouver de la joie ! Je suis là pour vous aider et vous guider. N’hésitez pas à consulter ma page « Travailler avec moi ».

Si vous avez aimé cet article et cet épisode de podcast, n’hésitez pas à m’écrire vos commentaires en dessous et à les partager 🙂 !

 

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