Affronter une maladie auto-immune est une bataille quotidienne, une épreuve qui forge notre propre résilience. Chaque personne engagée dans cette lutte sait que les défis sont aussi variés que complexes. Que ce soit la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde ou toute autre maladie auto-immune, c’est bien plus qu’une confrontation physique. C’est une bataille émotionnelle, physique, et mentale qui réclame des compétences particulières. C’est dans ce contexte que les soft skills émergent comme des étoiles dans la nuit, guidant avec douceur mais force, agissant comme les catalyseurs de la rémission. Dans cet article, je vais vous partager trois compétences cruciales qui à mon sens illuminent le chemin parfois obscur de l’amélioration de votre bien-être.

Cet article s’inscrit dans le carnaval d’articles sur le thème de « 3 soft-skills incontournables pour réussir » du blog Optimisme Cool, une source d’inspiration dédiée aux parents d’enfants atypiques, souvent aux prises avec des défis éducatifs uniques. N’hésitez pas à consulter également les articles inspirants de Optimisme Cool pour renforcer votre positivité et votre bien-être, notamment celui sur 50 façons de prendre soin de soi. 

Dans cet esprit positif, je vous partage aujourd’hui les soft skills essentielles pour optimiser la rémission dans le cadre des maladies auto-immunes.

Les 3 soft-skills nécessaires pour optimiser la rémission

1er soft-skill nécessaire : L’optimisme

Découvrez ici comment l'optimisme peut vous aider à optimiser votre rémission dans le cadre de votre maladie auto-immune

L’optimisme émerge comme une lumière salvatrice dans l’obscurité, un compagnon indispensable dans la quête de la rémission. Mon propre voyage a révélé que cultiver cette qualité a été la clé pour transcender les défis et illuminer mon chemin vers un bien-être retrouvé.

L’optimisme, bien plus qu’une simple pensée positive, est une force transformative qui change la perspective sur la maladie. Souvent, les symptômes peuvent devenir des ombres menaçantes, mais l’optimisme offre une vision plus large, une vision qui va au-delà des limitations physiques. Il devient une boussole intérieure qui guide chaque pas vers la guérison.

Cultiver l’optimisme s’avère être une pratique quotidienne, une discipline mentale qui influence directement la trajectoire de la rémission. La gratitude devient une alliée puissante, permettant de se concentrer sur les aspects positifs, aussi minimes soient-ils, de la vie quotidienne. Chaque moment de soulagement, chaque journée sans douleur devient une victoire célébrée, éclairant le chemin vers la rémission.

Visualiser le succès devient une autre facette de cette pratique optimiste. Se voir en bonne santé, imaginant un avenir débarrassé des entraves de la maladie, devient un exercice puissant de manifestation. Cette visualisation n’est pas simplement un exercice mental, mais une source d’inspiration constante qui alimente la persévérance physique et la clarté mentale.

Pour illustrer cette compétence optimiste dans mon propre cheminement, chaque jour a été une occasion de pratiquer la gratitude. Les moments de soulagement, même fugaces, ont été des étincelles d’optimisme, éclairant ma route. Visualiser un avenir sans les contraintes de la maladie a été une source constante de motivation, renforçant ma détermination à atteindre la rémission.

Mes conseils pour cultiver l’optimisme : 

  1. Pratiquez la gratitude quotidiennement : Prenez quelques instants chaque jour pour réfléchir à ce pour quoi vous êtes reconnaissante. Même les petites victoires méritent d’être célébrées. Je vous recommande l’application « 5 minutes journal ».
  2. Visualisez ce que vous voulez par dessus-tout : Créez une image mentale positive de votre futur, libre des contraintes de la maladie. L’imagination peut être une force puissante pour influencer votre parcours vers la rémission. Pour ça je vous recommande la méditation « Réalisez vos rêves » de l’application « Envol ».
  3. Entourez-vous de positivité : Choisissez de vous entourer de personnes qui vous soutiennent dans votre cheminement. Leur positivité peut renforcer votre propre optimisme.
  4. Célébrez les petites victoires : Chaque jour sans inconfort, sans douleur, chaque moment de soulagement, sont des victoires. Célébrez-les comme des étapes importantes vers votre rémission.
  5. Intégrez des pratiques de bien-être : Explorez des pratiques comme le breathwork, la méditation, la danse, ou le chant. Ces activités peuvent contribuer à votre équilibre émotionnel et physique.
  6. Connectez-vous avec d’autres Guerrières : Rejoignez des groupes de soutien ou des communautés en ligne où vous pouvez partager vos expériences et trouver inspiration et encouragement. Je vous invite à rejoindre mon groupe Facebook « Spondylarthrite ankylosante : devenez plus forte que la maladie » si vous êtes concernée par cette maladie.
  7. Soyez patiente avec vous-même : La route vers la rémission peut être sinueuse. Soyez patiente et bienveillante envers vous-même, chaque pas compte.

 

2ème soft-skill nécessaire : la persévérance 

Cliquez ici pour découvrir la 2ème soft-skill afin d'optimiser votre rémission en cas de maladie auto-immune

Les maladies auto-immunes apportent souvent leur lot de défis physiques, des douleurs articulaires à l’épuisement constant. Dans ces moments sombres, la persévérance devient notre guide, éclairant le chemin à travers les complexités du corps, nous rappelant que chaque pas, aussi modeste soit-il, constitue une victoire en soi.

Il fut un temps où ces victoires semblaient lointaines, où mes efforts ne donnaient que peu de résultats tangibles. Cependant, au fil du temps, j’ai compris que la persévérance va au-delà des résultats immédiats. C’est l’art d’accumuler des actions positives jour après jour, même lorsque les changements semblent imperceptibles.

Au départ, mes pas étaient incertains. Par exemple, mes choix alimentaires semblaient ne pas faire de différence, et les séances de yoga adapté ne semblaient offrir qu’un soulagement momentané. Cependant, j’ai persisté. Chaque jour, j’ai réaffirmé mon engagement en faveur de la santé, un petit geste à la fois.

L’effet cumulé a commencé à se manifester progressivement. Les douleurs articulaires ont perdu de leur intensité. Les journées d’épuisement ont été entrecoupées de moments d’énergie renouvelée. C’est là que la persévérance a révélé son pouvoir dans la constance des petits actes qui, au fil du temps, ont créé un changement significatif.

Chaque modification dans mon mode de vie était comme une pierre ajoutée à la construction d’une fondation solide pour ma santé. Chaque séance de yoga constituait un pas significatif, non seulement vers la souplesse physique mais aussi vers la flexibilité mentale. Mes journées étaient rythmées par des choix alimentaires anti-inflammatoires, une intégration quotidienne d’exercices visant à réguler mon système nerveux, des pratiques régulières de libération émotionnelle, et des mouvements doux qui devenaient des alliés précieux dans ma quête de bien-être. Les visites régulières chez des thérapeutes bien-être étaient des moments de soin délibéré, ajoutant des couches de soutien à mon parcours. Chaque séance avec eux représentait une pierre supplémentaire dans la construction d’un réseau de bienveillance autour de ma santé et de mon bien-être.

De plus, je m’efforçais chaque jour de créer un environnement qui favorisait ma guérison. Les proches et les amis, formant un cercle de soutien, étaient essentiels. Leur présence était réconfortante, et leurs encouragements, un pilier de force. En somme, chaque élément de ma routine quotidienne était soigneusement tissé pour créer un ensemble harmonieux, une symphonie de gestes bienveillants envers moi-même et de soutien extérieur.

Ainsi, la persévérance enseigne que même lorsque les résultats tardent à se manifester, chaque action positive contribue à une transformation profonde. Rien n’est en vain, et chaque jour de persévérance est un investissement dans un avenir plus sain et plus fort.

 

Mes conseils pour alimenter votre persévérance : 

  1. Célébrez chaque petit progrès : Chaque mouvement, chaque effort, même les plus modestes, méritent d’être célébrés. Reconnaître ces petites victoires renforce votre détermination.
  2. Établissez des habitudes durables : Ancrez des habitudes de vie qui soutiennent votre bien-être à long terme. Cela peut inclure une alimentation anti-inflammatoire, des exercices doux, et des pratiques de régulation émotionnelle.
  3. Créez un réseau de soutien : Entourez-vous de thérapeutes bien-être, de professionnels de la santé, et de proches qui comprennent votre parcours. Leur soutien peut faire la différence dans les moments difficiles.
  4. Pratiquez l’effet cumulé : Comprenez que les résultats peuvent prendre du temps. Chaque action quotidienne, aussi minime soit-elle, contribue à l’effet cumulé, formant la base d’une amélioration continue. Je vous invite à lire mon article à ce sujet « Adopter une hygiène de vie anti-inflammatoire grâce à l’effet cumulé« 
  5. Faites preuve de patience : La persévérance nécessite de la patience. Ne soyez pas découragée par l’absence immédiate de résultats. La constance dans l’effort est la clé.
  6. Adaptez vos pratiques en fonction de vos besoins : Votre corps évolue, et vos besoins aussi. Soyez à l’écoute de votre corps et ajustez vos pratiques en conséquence.
  7. Trouvez de la joie dans le processus : Cherchez des activités qui vous apportent de la joie. La persévérance devient plus facile lorsque vous trouvez du plaisir dans le chemin.

 

3ème soft-skill nécessaire : une résilience émotionnelle

En cliquant ici vous découvrirez la 3ème soft-skill à cultiver pour optimiser la rémission en cas de maladie auto-immune.

Affronter une maladie auto-immune, c’est comme se retrouver soudainement plongée dans une tempête émotionnelle dévastatrice. Si vous lisez ces lignes, vous avez probablement déjà ressenti cette pluie torrentielle émotionnelle qui menace de tout emporter après avoir reçu un diagnostic. La colère, la peur et le chagrin tourbillonnent, menaçant de submerger le fragile équilibre émotionnel. C’est à ce moment que la gestion émotionnelle se transforme en un phare salvateur au milieu de la tempête.

Accepter ces émotions sans jugement, les observer telles des nuages passagers, devient une compétence précieuse.

Le diagnostic de ma spondylarthrite ankylosante a été un séisme émotionnel. La résilience émotionnelle n’était pas un choix, mais une nécessité. La méditation, avec son pouvoir apaisant, est devenue un acte quotidien indispensable. Prendre quelques instants chaque jour pour me connecter avec mes émotions, les comprendre sans les laisser dicter ma réalité, a été un tournant dans ma capacité à affronter la maladie avec sérénité.

Cependant, la résilience émotionnelle ne se limite pas à la période post-diagnostic. Elle se déploie comme une danse continue avec les hauts et les bas du parcours médical. Les changements dans les traitements, les fluctuations dans les symptômes, tout cela peut déclencher une palette d’émotions. La clé réside dans la conscience, dans la capacité à naviguer ces eaux troubles avec une intention tranquille.

Les émotions ne suivent pas un schéma linéaire. Elles peuvent surgir à tout moment, parfois de manière inattendue. C’est là que la résilience émotionnelle devient une lumière continue, éclairant les coins les plus sombres de notre être. Se connecter régulièrement avec soi-même, que ce soit à travers des pratiques méditatives, des échanges avec des proches compréhensifs, ou même l’expression créative, est essentiel pour maintenir cet éclairage.

La première étape cruciale de cette compétence est la conscience émotionnelle. Il s’agit de reconnaître et d’identifier nos émotions, de les laisser s’exprimer sans jugement. Par exemple, lorsqu’une vague de frustration ou de tristesse déferle, l’accepter comme une réaction naturelle à la complexité de la maladie peut être libérateur.

Ensuite, la régulation émotionnelle entre en jeu. Cela implique de développer des stratégies pour modérer l’intensité de nos émotions. Des techniques de respiration profonde, de méditation, de breathwork, de danse, de chant, de visualisation peuvent servir de phares apaisants dans les moments de tempête. La pratique régulière de ces méthodes permet de créer un espace émotionnel plus serein.

Enfin, la compétence de relation émotionnelle intervient dans le maintien de liens solides avec nos proches. Partager nos émotions, nos défis, mais aussi nos réussites, crée un réseau de soutien crucial. C’est comme allumer des lanternes dans l’obscurité, éclairant le chemin pour nous-mêmes et pour ceux qui marchent à nos côtés.

Ainsi, la résilience émotionnelle offre une perspective apaisante et constructive, permettant de transformer les émotions en alliées de la rémission, plutôt qu’en obstacles insurmontables.

 

Mes conseils pour une meilleure résilience émotionnelle : 

  1. Pratiquez la pleine conscience : Prenez régulièrement des moments pour vous connecter à vos émotions. La pleine conscience permet de reconnaître et d’accepter vos sentiments sans jugement.
  2. Explorez la libération émotionnelle : Intégrez des techniques de libération émotionnelle, telles que la méditation, le yoga, le breathwork, la danse, ou le chant. Ces pratiques aident à relâcher les tensions émotionnelles.
  3. Communiquez vos besoins : Exprimez ouvertement vos besoins émotionnels à vos proches. Leur compréhension peut apporter un soutien précieux.
  4. Cultivez la gratitude émotionnelle : Concentrez-vous sur les aspects positifs de votre vie, même dans les moments difficiles. La gratitude renforce la résilience émotionnelle.
  5. Créez un journal émotionnel : Tenez un journal où vous pouvez exprimer vos émotions, vos peurs, et vos triomphes. Cela offre une libération émotionnelle et une clarté mentale.
  6. Soyez bienveillantes envers vous-mêmes : Accordez-vous de la compassion. Les hauts et les bas émotionnels font partie du parcours, et être bienveillante envers vous-même est crucial.
  7. Cherchez un soutien d’un praticien de santé naturel : Consulter un praticien de santé naturel spécialisé dans les maladies auto-immunes peut offrir des outils pratiques pour vous aider à vous libérer sur le plan émotionnel.

 

Conclusion : Rémission en douceur, un voyage personnel possible

En conclusion, l’optimisme, la persévérance, la résilience émotionnelle se sont révélées être les soft-skills cruciales dans mon parcours vers la rémission de la spondylarthrite ankylosante. Ces compétences, développées au fil des épreuves, ont été la clé pour retrouver la sérénité et le bien-être.

En écrivant cet article, je souhaite partager non seulement des compétences utiles mais aussi un message d’espoir. La rémission est un voyage personnel, unique à chacun·e, mais avec les bonnes compétences et une attitude bienveillante envers soi-même, il est possible de trouver la lumière au bout du tunnel.

Et vous, quelles soft skills envisagez-vous d’incorporer dans votre parcours vers la rémission, et comment comptez-vous les intégrer dans votre quotidien pour illuminer votre chemin vers une meilleure santé ?

Rappelez-vous ceci : vous pouvez vraiment améliorer votre bien-être et aller mieux. Il est possible de reprendre votre pouvoir personnel sur votre maladie auto-immune afin que vous puissiez faire l’expérience d’une vie épanouissante et retrouver de la joie ! Je suis là pour vous aider et vous guider. N’hésitez pas à consulter ma page « Travailler avec moi ».

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le commenter et à le partager 🙂 !

 

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